Message de notre Président (OFU)
Limoges, le 1er Mai 2017,
Mes Très Chères Sœurs, Mes Très Chers Frères,
C’est avec une infinie tristesse que nous apprenons aujourd’hui le passage à l’Orient Éternel de notre Bien Aimé Frère Gérard Rouby.
Gérard a œuvré de tout son cœur au développement de la Franc -Maçonnerie en ce qu’elle a de plus noble.
Il a toujours privilégié l’amour fraternel au sein de nos Loges et de nos Ateliers, il a travaillé en bon et fidèle Franc-Maçon ; il restera toujours un exemple pour nous.
Gérard était le modèle parfait du Maçon Opératif et Spéculatif, les décors de notre Temple, notre Charte avec ses enluminures, les médailles de beaucoup de nos Loges resteront les témoignages de ses grandes qualités artistiques, mais au delà de tout : c’est ton grand sourire Gérard qui restera gravé dans nos mémoires.
Ce soir, dans une Loge du Temple de Jovis, auquel tu as tant participé pour sa réalisation, un profane va être initié, c’est notre devoir de remplacer les maillons des chaines qui nous quittent.
Nous associerons dans notre chaîne d’union, dédiée à Gérard, Martine son épouse, Florentin, Hugolin, Guersendre ses enfants et toute sa famille.
Gémissons, Gémissons, Gémissons mais espérons !
Gérard Ségalat
La Cérémonie Religieuse
La cérémonie religieuse dédiée à notre Bien Aimé Vénérable Frère Gérard Rouby aura lieu le jeudi 4 mai à 10 heures en l’église Saint Michel des Lions à Limoges.
Rendez vous ensuite l’après midi à 12 heures 40 au crématorium de Landouge ou nous ferons une cérémonie maçonnique à son attention.
La direction du crématorium nous laissant très peu de temps, soyez à l’heure.
Je vous prie de bien vouloir transmettre cette information à tous ceux que j’aurai pu oublier.
Poème de Pablo Neruda
Mon frère, si je meurs
Mon frère, si je meurs et si toi tu ne meurs pas,
Mon frère, si tu meurs et si je ne meurs pas,
Ne laissons pas la douleur étendre son domaine
Nulle étendue ne dépasse celle de nos vies.
Poussière sur blé, sable sur sables
Le temps, l’eau errante et le vent vagabond
Nous ont emportés comme graines au fil de l’eau.
Nous aurions pu en ce temps ne pas nous rencontrer.
Et cette étendue où nous nous retrouvâmes,
Oh minuscule infini ! rendons-la.
Mais cette fraternité, mon frère, n’aura jamais de fin.
Et de même qu’elle n’eut pas de naissance
Elle ne connaîtra pas de mort, elle est comme un long fleuve,
Qui change seulement de terres et de lèvres.