« Mes B.A. S.S. et F.F.,

En ce moment où l’humanité se rassemble autour de l’esprit de Noël, nous nous devons de restaurer le symbole d’espérance qu’il était à l’origine, incarnation d’un Dieu dans la fragilité d’un enfant, loin du « consumérisme festif » auquelle notre chère laïcité libérale l’a réduit, mais qui permet un temps d’abolir les haines et les clivages.

Le Nouveau Testament ne précise pas le jour et l’heure de la naissance de Jésus, mais depuis le 4ème siècle, l’Église a pris l’habitude de fêter la naissance de Jésus le 25 décembre, au cœur de la nuit la plus longue, d’où la messe de minuit, christianisant ainsi la fête païenne de la naissance du soleil qui se célébrait à cette date au solstice d’hiver. C’est ce que traduit l’évangéliste Jean qui nous rappelle qu’aux heures sombres de notre vie Jésus vient comme une lumière : « Le Verbe était la lumière véritable, qui éclaire tout homme. », et cette nuit « Le Verbe s’est fait chair » et vient habiter parmi nous.

Noël incarne universellement cette renaissance symbolique, et nous rappelle notre vocation qui est de mettre la vérité là où règne l’erreur, la joie là où règne la tristesse, l’espérance là où règne le désespoir, le pardon là où est l’offense.

Par ces quelques réflexions, je tenais à vous souhaiter à toutes et tous un joyeux Noël et que l’Amour fraternel unisse tous les maillons de la chaîne que nous formons librement dans l’espérance d’une paix et d’une harmonie universelle.

Bises fraternelles.

Le Président.»