Qui est Civitas ?

Civitas, connu aussi sous le nom de France Jeunesse Civitas ou Institut Civitas, est une association généralement considérée  comme catholique intégriste, « national-catholique » et d’extrême droite. L’association se définit elle-même comme un « lobby catholique traditionaliste ». Ce groupe est proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) fondée par l’évêque Marcel Lefebvre en 1970 à laquelle appartient son aumônier principal

 

 

L’association catholique intégriste Civitas se revendique donc comme un «mouvement politique inspiré par le droit naturel et la doctrine sociale de l’Église catholique». Ceci venant étoffer l’extrême droite française. Son Programme est de «Rechristianiser la France». L’avis a été publié au journal officiel et l’association Civitas est devenue discrètement parti politique le 23 avril 2016.

Civitas ou une réminiscence ultra nationaliste des années 30.

La Franc-Maçonnerie de la GLEFU est une Franc-Maçonnerie fondée sur le Symbolisme. Par essence, nous ne parlons ni ne polémiquons au sujet des religions ou de la politique.

Aujourd’hui avec l’arrivée de CIVITAS légitimé par un état socialiste comme un parti politique autorisé à représenter le peuple et à prendre des décisions en notre nom, une question de fond est posée : à partir de quel moment la Franc-Maçonnerie et ses membres sont-ils en danger ?

Il appartient aux frères et aux sœurs de prendre la mesure de cette décennie, violence, terreur, terrorisme, menaces, attentats. À quel moment, quand devrons-nous cesser de considérer le monde qui nous entoure comme sans danger pour notre pratique ?

Ce qui distingue la Franc-Maçonnerie contemporaine de tout autre mouvement, groupe de pensée, c’est sa capacité à traverser les siècles et les persécutions tout en conservant ses valeurs fondamentales.

Certes, des dérives peuvent être observées régulièrement, mais à l’instar d’autres mouvements, d’autre courant de pensée, la Franc-Maçonnerie maintien un cap et nettoie régulièrement ses rangs. La fraternité si souvent évoquée ces derniers est pour la sœur, le frère, de trouver dans son moi, dans son être la capacité de tendre à la sagesse, à la sérénité à l’amélioration de sa vie et de ceux qui l’entoure loin de tout enrichissement ou pouvoir.

Ofu GandhiEn son temps, Gandhi défendait l’idée suivante, pour changer le monde il faut changer la vision que l’on en a, pour cela il faut alors décider de changer son attitude, alors notre vision changera et le monde sera différent, à l’image de cette nouvelle vision.

Au regard de ce postulat, la maçonnerie s’inscrit en droite ligne et s’oppose fondamentalement à CIVITAS et tous ces mouvements, dont l’éclosion et la prolifération, sont favorisés par le pouvoir politique en place.

Pourquoi ? Dans ce creuset réside l’espérance et les croyances populistes fondées sur la peur et l’obscurantisme. Nos édiles par ce calcul ont créé un « diable » et de ce fait pourront apparaître en sauveur, mais entre-temps qui nous protégera des dérives et dangers ? Qui nous garantira contre une nouvelle chasse aux sorcières comme celles des années 30 ?

J’invite donc les sœurs et frères par leur naturelle curiosité et acuité à regarder le monde qui nous entoure et à commencer ce voyage qui est celui de la vigilance à l’encontre des dérives nationalistes.

De nombreux sites et documents sont à ce jour accessibles au travers d’internet qui permet de découvrir les dangers et les enjeux de cette nouvelle ère.

Parti Politique, entre Avantages et débats d’idées….

 

Le Ministre de l’Intérieur et des Cultes Bernard Cazeneuve aurait répondu aux parlementaires : un parti politique est simplement “déclaratif” en effet, mais il faudrait rappeler que nous sommes dans un Pays dit laïc et il a eu la Loi de séparation des Églises et de l’État en 1905. “Déclaratif”, oui, mais aussi avec beaucoup d’avantages fiscaux. L’organisation pourra désormais proposer à ses donateurs une déduction fiscale de 66%, désigner des candidats, participer aux élections, et percevoir donc à ce titre des fonds publics.

«Ce n’est pas pour l’avantage fiscal, nous avons une vraie démarche politique», se défend le président de Civitas Alain Escada

Le député de gauche Olivier Falorni a envoyé une lettre au ministre de l’Intérieur (Copie donnée à l’AFP). Voici quelques extraits :

« Civitas, sorti par la porte, rentre par la fenêtre », a déploré auprès de l’AFP Olivier Falorni (apparenté Parti radical de gauche), alors que l’association s’était vue privée en janvier de la capacité de délivrer des reçus permettant à ses donateurs de bénéficier d’une déduction fiscale.

« Le contribuable n’a pas à financer le fonctionnement d’une association qui prône la discrimination, prêche la haine, conteste la démocratie », a ajouté le député de Charente-Maritime. Comme tout parti politique, Civitas, qui s’était illustré lors de la mobilisation contre le mariage homosexuel en dénonçant « l’homofolie », peut désormais recevoir des dons jusqu’à 7.500 euros par personne, avec une possibilité de réduction d’impôt de 66 %.

« Je ne peux accepter qu’on ait demain des bulletins de vote Civitas alors que cette organisation, prône une théocratie totalitaire, ne s’intègre pas dans le champ d’une république laïque »

 Réponse de Civitas

De par la grâce de l’article 4 de la Constitution, Civitas n’est plus une association mais bien un parti politique, n’en déplaise au député RDG Olivier Falorni qui vient de lui déclarer la guerre devant l’Assemblée nationale. Ce député, on s’en souvient, avait réussi à détrôner Ségolène Royal de son fief charentais grâce aux votes d’électeurs de droite.

Si l’Association est très peu connue avant 2011 elle a multiplié des actions assez musclées :

Entre Laïcité et Intégrisme

Déjà en tant qu’association ses actions étaient discutables, mais là, nous avons un acteur dans le paysage politique français,et financé par les deniers publics, nos impôts…. Leurs valeurs vont à l’encontre de la laïcité, de la liberté d’expression et se rapproche de l’intégrisme religieux. L’inquisition et la chasse aux sorcières ne sont plus très loin, rappelez-vous de Léo Taxil et le Pape Léon XIII. Le 26 Juillet 2016 au micro d’Yves Calvi, Alain Escada (le président de Civitas) accusait le

 député radical de gauche Falorni

« de céder le pas au Grand Orient de France qui dicte, visiblement, à beaucoup d’hommes politiques ce qu’ils doivent dire et penser. »

 

Une pétition sur Internet

Jean-Pierre LEGUAY a lancé une Pétition sur internet donc voici le Contenu :

Citoyenneté ou Civitas ?

Entre la Citoyenneté et Civitas les dirigeants de notre pays ont tranché : Ce sera Civitas.

En effet, nous apprenons aujourd’hui que l’Institut Civitas est reconnu officiellement comme parti politique et  qu’à ce titre il pourra bénéficier de tous les avantages liés à ce nouveau statut : Financement public, déduction fiscale sur les dons et cotisations, etc…

Un rapide coup d’œil sur le site de ce nouveau parti, suffit à faire comprendre le coup qui est porté, en toute connaissance de cause à la Laïcité et à la République, car voici le projet : « former et préparer les laïcs à la restauration d’une France chrétienne en suscitant et formant une élite de catholiques qui, forts d’une solide vie de prière et de sacrifice, sont animés de l’ardent désir d’entreprendre des actions de reconquête temporelle de la Cité à travers l’exercice de leurs devoirs d’état ».

Demain d’autres intégrismes, au nom du principe d’égalité, demanderont la même reconnaissance, transformant de fait la société Française en une juxtaposition de communautés religieuses. A une France des citoyens, héritière du siècle des lumières, de la révolution de 1789 et des combats pour la Laïcité du XIXème siècle, succédera une France des communautarismes, des revendications identitaires et des différencialismes.

Il appartient à tous les laïques et à tous les républicains, par-delà les clivages partisans de faire entendre leurs voix aujourd’hui, car demain il sera trop tard.

C’est une certaine conception de la France qui est attaquée par ce renoncement aux principes républicains.

Pour signer cette Pétition c’est ici

I.I.P.S.G.G.

Les Sources pour cet Article