En ce 14 Juillet, j’ai l’honneur de vous faire l’annonce de la naissance d’un nouvel Atelier au Rite Écossais Ancien et Accepté au sein de l’OFU., travaillant du 19° au 33°. L’installation aura lieu le 25 septembre 2017 sous les auspices de l’Obédience de la Fraternité Universelle et il portera le numéro 57.
l’Aréopage BOZON de PEYRAT.
Aréopage.
La colline de l’Aréopage à Athènes est un énorme monolithe de marbre gris veiné de rouge.
L’origine du nom “aréopage” vient du très puissant conseil judiciaire de la Grêce antique (500 à 300 av. J-C) qui se réunissait au sommet de cette colline. Il était composé de 9 archontes qui ne rendaient leur jugement que la nuit.
C’est sur l’Aréopage que Saint-Paul fit son fameux discours relaté dans les Actes des Apôtres (Actes 17, 15-18, 1) aux citoyens d’Athènes.
Ce nom vient du grec “Areios pàgos” qui signifie “la colline d’Arès”.
Au sein du Rite Ecossais Ancien et Accepté, l’Aréopage est l’Atelier qui travaille du 19° au 30° Degré, Degré le plus élevé de l’initiation maçonnique.”
BOZON de PEYRAT
Bozon de Peyrat dont le nom a été orthographié :
• « Coheta » ou « Gocta » de Peyrat
• « Bossa » ou « Boso » de Peyrat
Était un Frère Sergent, Commandeur de Bellechassagne près d’Ayen en Corrèze en 1307.
Il fut reçu à Gentioux en 1281 par Francon de Bort et mentionné « Sergent, originaire du Diocèse de Limoges ».
Il était présent en 1282 à la réception de Jan de Sornac à Gentioux ainsi qu’à celle d’Etienne de Lajarousse en 1292 à La Pouge.
Il a participé en 1303, à Bellechassagne, à la réception du Chevalier André de Ventadour par Ymbert de Comborn.
Niant en 1309, les articles lui furent traduits.
Amené à Paris pour défendre l’Ordre dans la chambre contigüe à l’aula épiscopal le 6 février 1310, il était également présent devant la commission pontificale le 28 mars 1310 à la lecture des articles et au Verger, derrière le palais épiscopal, pour entendre les questions lues en latin. Un commissaire lui demandant s’il voulait qu’on lui traduise à nouveau en français, il répondit que la lecture en latin lui suffisait :
« Je n’ai pas à entendre de telles turpitudes !
Tout est faux et vulgaire ! »
Il fut emprisonné à la Maison de Clairvaux, rue Saint-Martin à Paris puis à Riom en 1311 où l’on perd très vite sa trace !